LE NOM KUNDÉ

En 1999, Jah Press a rendez-vous avec le Ministre de la culture de l’époque, Monsieur Mahamoudou Ouédraogo, en vue de lui présenter son projet qui s’appelait encore « Balafons d’or ».

L’entretien entre les deux hommes de culture se passe bien et le Ministre est tout de suite emballé par le projet. Tout semble lui plaire, sauf qu’en homme de culture avisé, le Ministre lui fait la remarque selon laquelle le balafon est un instrument typique de la région du Sud-ouest burkinabè, et qu’il faille trouver le nom d’un instrument fédérateur des différentes composantes ethniques du Burkina Faso.

A sa sortie d’audience, Jah Press se rend au musée de la musique, situé non loin du Ministère de la culture. Au musée de la musique, il se renseigne sur les différents instruments de musique exposé. Un instrument retient son attention ; il s’agit d’une guitare à trois cordes qu’on retrouve aussi bien au Sud-ouest du Burkina Faso, qu’en pays mossi, dioula, bissa et peulh. Un instrument de musique qui, comme l’a souhaité le Ministre Mahamoudou Ouédraogo, est fédérateur des différentes composantes ethniques du pays.

Il décide donc d’adopter l’appellation Kundé du nom mooré de l’instrument.

Kundé ! Un nom qui rime aujourd’hui avec l’excellence de la musique burkinabè.